Fonction : Mesurer la valeur d’une force, par exemple d’un poids.

Description : Il s’agit d’un ressort à boudin, logé dans un tube ou fourreau (ABCD) métallique. Sa spire supérieure s’appuie sur le couvercle vissé (AB). Sa spire inférieure est en contact avec un piston mobile (P) à l’intérieur du tube. Ce piston est fixé à une tige qui sort à la partie supérieure du tube et se termine par un anneau (E).

La lecture se fait grâce à un index, solidaire de la tige, se déplaçant le long d’une fente pratiquée dans le fourreau porteur de la graduation.

Mode opératoire : Le dynamomètre est maintenu grâce à son anneau (E). Une force est appliquée au crochet (H) ; par exemple une masse marquée y est accrochée. La force exercée a pour effet de tirer vers le bas le boitier ABCD, ce qui comprime le ressort et, fait apparaître la partie inférieure de la tige graduée ou fait déplacer l’index vers le haut. Une longueur plus ou moins grande de la tige est donc dégagée du tube. La valeur de la force est lue sur la graduation portée soit par la tige soit par le fourreau.

Remarque : Sur d’autres modèles, la tige porte des graduations qui permettent de lire la valeur de la force appliquée au niveau du crochet (H) fixé à la partie inférieure du fourreau.
L’inconvénient d’un tel dynamomètre réside en ce que l’allongement d’un ressort n’est proportionnel à la valeur de sa tension que sur un certain intervalle. En outre, un ressort ‘fatigue’ et ses déformations ne deviennent alors plus réversibles. Les dynamomètres à lames de Poncelet ne présentent pas ces inconvénients.