Prisme de Newton
Loi ou phénomène : Déviation et décomposition de la lumière blanche par un prisme.
Description : Il s’agit d’un prisme de verre à base triangulaire, monté sur un support articulé.
Expérience : Dans l’obscurité, lorsqu’on fait arriver un faisceau de lumière blanche (par exemple, solaire) sur un écran, on observe une tache lumineuse blanche.
Si on interpose un prisme sur le trajet des rayons, la tache lumineuse n’est plus au même endroit, elle est déviée vers la base du prisme.
De plus, cette tache est étalée, et présente une infinité de teintes où l’on a l’habitude de distinguer les sept couleurs de l’arc-en-ciel qui sont, en partant de celle qui est la moins déviée : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo, violet.
Cette tache colorée constitue le spectre de la lumière blanche.
Remarque : En 1815, Fraunhofer découvrit dans le spectre solaire des raies et en 1860, Kirchoff et Bunsen découvrirent une importante application du spectre solaire sur laquelle ils basèrent une nouvelle méthode d’analyse chimique (appelée spectrale) qui permit, entre autres, de connaître la composition chimique des couches superficielles des étoiles.
Il existe une grande variété de prismes suivant leur forme, leur dimension et la nature du matériau dans lequel ils sont taillés (voir les fiches des prismes, polyprismes, cuves prismatiques).
Pourquoi parle-t-on des sept couleurs de l’arc en ciel ? C’est Newton qui en parla le premier, après avoir étudié la décomposition de la lumière blanche par le prisme. À l’époque, on pensait que le nombre 7 régissait l’harmonie du monde ; en effet le nombre 7 se retrouve dans les “ sept planètes de Babyloniens ”, les sept péchés capitaux les sept jours de la semaine, les sept sacrements de l’Eglise, les sept merveilles du monde, etc. Ainsi, depuis plus de trois siècles, sommes-nous tenus d’ajouter le mystérieux indigo aux six couleurs familières.