Galvanomètre Delvalez à cadran mobile

Fonction : Déterminer la valeur de l’intensité d’un courant électrique grâce à l’effet électromagnétique de ce dernier.

Description : Cet appareil commercial est composé d’une bobine ou cadre (CC), d’un aimant en U, d’une aiguille (A) et d’un cadran.

La partie supérieure du cadre (CC) rectangulaire est attachée à une tige rigide (B) autour de laquelle il peut tourner. Les extrémités de son fil sont soudés avec barrettes verticales (équivalentes à C’C’) qui reposent dans des godets à mercure creusés dans des lames de cuivre (LL), ce qui assure le contact électrique et limite les frottements. Chaque lame est munie d’une borne.

L’aimant est placé tel que le champ entre ses branches soit vertical. L’un de ses pôles traverse le cadre et l’autre est en dessous.

L’aiguille en métal peu dense comme l’aluminium (A), est portée par le cadre. Elle se meut devant un cadran de grande dimension, gradué en degrés. Elle est dotée d’un serre-fil (S), masse pouvant coulisser le long de l’aiguille, ce qui permet de modifier le centre de gravité de l’ensemble et par suite la sensibilité de l’appareil.

Le cadran est fixé à un support vertical (M), les lames à un support horizontal et le bas de l’aimant à un socle, supports et socle étant en bois.

Mode opératoire : Lorsqu’il n’est pas utilisé, l’appareil est réglé de façon à ce que l’aiguille soit au centre du cadran.

Dès qu’un courant circule dans l’appareil, le cadre tourne d’un certain angle de déviation, dans un sens ou dans l’autre, en fonction du sens du courant. L’aiguille se meut alors devant le cadran ; lorsqu’elle est stabilisée, on lit la valeur de l’angle de déviation. On en déduit la valeur de l’intensité du courant qui traverse le cadre de l’appareil en utilisant des tables de conversion établies suivant la position du serre-fil.

Le cadre tourne du fait des forces électromagnétiques qui s’exercent sur les trois côtés inférieurs du cadre, lorsqu’un courant traverse l’appareil.

Remarque : M. Delvalez préconisait de munir l’aiguille (A) d’un amortisseur à air (Am) qui permettait à l’aiguille de se stabiliser plus rapidement. Il avait également gradué l’écran par comparaison avec un ampèremètre Carpentier tel qu’un angle de déviation correspondît à une intensité d’un ampère, le serre-fil étant en bas de l’aiguille. Avec ce prototype, il était possible de modifier la position de l’aimant, et par suite de déterminer la valeur de son champ magnétique.

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